Stage dans une galerie d'art
Parmi toutes les possibilités professionnelles auxquelles mène l'ICART, le métier de galeriste est une orientation qui suscite l'intérêt et la curiosité de beaucoup d'étudiants.
Ainsi, lorsque vient le moment de choisir un stage, un certain nombre envisage cette option comme première expérience dans le milieu du marché de l'art. C'est le cas pour Sarah, Marion et Mélissa ; toutes les trois ayant intégré une galerie en stage cette année.
Mélissa MAGROU
Mélissa est actuellement en stage pour quatre mois aux côtés de Christine Peyrissac, directrice de la Galerie Rezdechaussée à Bordeaux. « Mon rôle au sein de la Galerie est assez large : je m'occupe de la communication, des relations presse, relations artistes, de l'administration ou encore de la scénographie des expositions. Je me suis vite rendue compte qu'un stage dans une galerie me donnerait beaucoup plus de libertés que dans une plus grande structure ; je ne me suis pas trompée ! »
"Rezdechaussée" est une galerie associative d'art contemporain. Son statut est particulier car elle ne fonctionne pas du tout comme une galerie traditionnelle ; elle se définit alors davantage comme étant un « lieu d'intention artistique » qui diffuse et expérimente pour valoriser la diversité des formes artistiques et favoriser les rencontres.
« Ce que j'apprécie le plus c'est de pouvoir réaliser des projets de A à Z, de voir la concrétisation d'une idée qui a émergé quelques mois auparavant. Ce stage me permet également d'être confrontée à certaines réalités de la vie culturelle, ce que je considère comme un atout car j'aurais appris à y faire face et à persévérer. »
Pour ses prochains stages, Mélissa aimerait beaucoup partir à l'étranger, surtout dans un pays anglophone, puis en Amérique Latine pour découvrir l'essor artistique de cette région dont elle est originaire.
Sarah ROGER
Sarah a décidé de réaliser son stage chez Almine Rech Gallery à Bruxelles pour une durée de six mois. Dirigée par le couple Ruiz-Picasso, des artistes comme Jeff Koons ou Richard Prince font partie des noms que la structure représente.
« J'ai choisi d'effectuer mon stage à l'étranger pour voir autre chose. Bruxelles est un bon compromis car c'est une ville très cosmopolite, qui se développe beaucoup ; elle est en pleine "effervescence culturelle". Il y a beaucoup de nouvelles galeries qui s'installent depuis quelques temps ; c'est une zone géographique qui promet !»
Sarah est chargée de la communication et de l'administration de la galerie. Elle prépare les vernissages et les expositions, gère le site, confectionne les maquettes, organise l'arrivée des artistes et s'occupe de bien d'autres missions encore. « J'ai pu découvrir le milieu des galeries que je ne connaissais pas. Aujourd'hui, je pense avoir une vision globale du marché et de ses différents acteurs, notamment grâce aux différents stages que j'ai pu réaliser ; je pense que cela peut m'ouvrir davantage de portes. »
Lorsque l'on demande à Sarah quels sont ses projets, elle hésite entre travailler ou continuer ses études. « Je pense que je vais faire un master pour me spécialiser encore plus ou au contraire élargir mes compétences. Je ne pense pas rester en Belgique, j'aimerai voir un peu plus loin, les États-Unis ou peut-être une destination plus exotique ; mais New York reste une place forte de l'art ! »
Marion LABBÉ–DENIS
Marion est assistante de galerie chez Baudoin Lebon, dans le 3e arrondissement de Paris. Y sont représentés plus d'une vingtaine d'artistes aux univers variés, dans les domaines de la peinture, de la sculpture et de la photographie.
« J'ai choisi un stage à Paris, tout simplement parce que le stage le plus en adéquation avec mes aspirations s'est trouvé y être. Lorsque j'ai découvert que la galerie défendait des artistes dont j'admire le travail depuis toujours, je n'ai pas hésité une seconde à tenter ma chance. Ayant toujours été intriguée par le monde des galeries d'art, c'était l'occasion pour moi d'en savoir plus et d'acquérir une expérience professionnelle dans ce milieu. »
Marion participe à la gestion de la production des projets en cours, à la mise en place des plans de communication, la rédaction de dossiers de presse, aux accrochages des expositions, à l'accueil des publics et autres missions qui occupent pleinement ses journées qui se suivent mais ne se ressemblent pas. « Je dirai, même si ça peut sembler banal, que j'ai tout découvert lors de ce stage. Je n'avais encore jamais travaillé dans ce milieu, alors cette expérience s'est révélée très formatrice et particulièrement enrichissante à tous points de vue. Même si j'appréhendais de travailler dans ce milieu, cette expérience a renforcé mes convictions vis-à-vis de mes aspirations professionnelles. »
Ayant pour ambition de travailler comme attachée culturelle à l'étranger, Marion pense continuer ses études après l'ICART pour développer ses connaissances et ses compétences sur le terrain.
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