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Les Regards de l’ICART, compétition internationale de courts-métrages

Chaque année, les étudiants du MBA Spécialisé « Ingénierie Culturelle & Management » organisent les Regards de l’ICART, une compétition internationale de courts-métrages. Pour cette 6e édition, le thème portait sur l’Excès !  

 

Les Prix de l’ICART sont des tremplins d’émergence artistique, organisés par les étudiants de 5e année, sur tous les campus de l’école. Ces événements soutiennent et récompensent de jeunes talents dans les domaines des arts, du spectacle, de la musique et du cinéma.  

À Paris, les étudiants passionnés de cinéma ont pu choisir d’organiser Les Regards de l’ICART, une compétition internationale de courts-métrages qui récompense les créations de jeunes réalisateurs.  

Nos étudiants du MBA Spécialisé « Ingénierie Culturelle & Management » du campus de Paris ont travaillé pendant 6 mois sur cette cérémonie de remise de prix, qu’ils ont organisé de A à Z.  Répartis par équipe, ils avaient de nombreuses missions : diffusion de l’appel à candidatures, sélection des films et du jury et actions de communication, ainsi que l’ensemble de la logistique pour faire de cette soirée une réussite.  

Cette année, c’est plus de 2380 candidats provenant de 120 pays qui ont participé à l’appel à candidatures de cette compétition ! 

Pour sa 6ème édition, le rendez-vous était au cinéma Les 7 Parnassiens à Paris autour d’une nouvelle sélection internationale placée sous le signe de l’Excès : excès de scénario, de réalisation, de montage, d’effets… 

En compétition on retrouvait Transylvanie de Rodrigue Huart, The Steak de Kiarash Dadgar, Le Bruit du Silence de Marjorie Dutriaux, Téo Frantz, Violette Talalaeff, Dora Ozal et Damien Rudeaux, Cimex Lectularius de Clémentine Decremps et Rémi Giodarno, Au 8ème jour de Agathe Sénéchal, Elise Debruyne, Alicia Massez, Flavie Carin et Théo Duhautois, et Will you look at me de Shuli Huang. 

Un jury composé de professionnels du cinéma a remis 4 prix aux différents lauréats. 

🏆 Découvrez les lauréats de la 6e édition des Regards de l’ICART 2024 :  

  • Prix du son : Rodrigue Huart pour Transylvanie 

  • Prix du scénario : Shuli Huang pour Will you look at me 

  • Prix de l’image : Agathe Sénéchal, Elise Debruyne, Alicia Massez, Flavie Carin et Théo Duhautois pour Au 8ème jour 

  • Grand Prix de “l’excèsptionnel” : Kiarash Dadgar pour The Steak 
     

Interview des réalisateur•ices du court-métrage Au 8ème jour 

Agathe Sénéchal, Elise Debruyne, Alicia Massez, Flavie Carin et Théo Duhautois 

Pouvez-vous nous résumer votre court-métrage ? 

Si le monde a été créé en 7 jours, Au 8ème Jour imagine la suite du récit en se basant sur la catastrophe écologique que nous connaissons actuellement. Il s'agit d'un court-métrage d'animation 3D où l'on est immergé dans un univers fait de laine et de tissu, et où sont représentés par des fils les liens qui unissent tous les êtres vivants. Si l’un de ces liens venait à briser, cela finirait par impacter tous les autres liens, y compris ceux de l'Homme. 

Qu'avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez lauréat ? 

L'équipe était très heureuse d'avoir été sélectionnée puis récompensée par le prix de l'image ! Nous avons aussi été ravis par les retours positifs que nous avons eus sur le film, et honorés d'avoir été sélectionnés parmi tant de beaux projets. 

Quels conseils donneriez-vous aux réalisateurs émergents qui souhaitent participer à la prochaine édition des Regards de l'ICART ? 

Faites votre court-métrage en y mettant votre cœur et n'ayez pas peur d'y aller à fond ! La sélection que nous avons pu voir était très diverse et ouverte à tous les genres, alors foncez ! 

  

Interview du réalisateur du court-métrage Transylvanie Rodrigue Huart 

Pouvez-vous nous résumer en quelques lignes votre court-métrage ? 

Transylvanie raconte l’histoire d’Ewa, une petite fille isolée, persuadée d’être un vampire et prête à tout pour le prouver aux autres. 

Quel message souhaitez-vous transmettre à travers votre court-métrage ? 

Je voulais retranscrire dans un film d’horreur un sentiment universel, celui de rêver de devenir quelqu’un d’autre quand on est enfant, quand on se sent seul et qu’on cherche un moyen de trouver sa place. 

Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez appris que vous étiez lauréat ? 

Dans Transylvanie, la musique et le sound design sont aussi importants que l’image pour poser l’atmosphère du film, comme c’est souvent le cas pour le cinéma d’horreur ! J’étais donc ravi pour Alix Clément et Florent Simon, respectivement chef opérateur son et sound designer-mixeur.  

Quels conseils donneriez-vous aux réalisateurs émergents qui souhaitent participer à la prochaine édition des Regards de l’ICART ? 

Je suis également « réalisateur émergent », je ne suis donc pas sûr d’être le meilleur conseiller, alors je vais voler une citation de James Cameron qui m’a toujours amusé. Quand des étudiants lui demande une qualité primordiale pour devenir réalisateur, il répond : « Respecter les deadlines ! ». Ça peut paraître un peu bête ou trivial dit comme ça, mais je l’interprète personnellement comme : « Donnez l’exemple, prenez votre travail au sérieux, avec discipline, ce sera la meilleure manière de donner envie aux autres d’y participer. » Et j’ajouterais que s'il faut prendre son travail au sérieux pour réaliser un film correct, il n’est cependant pas du tout nécessaire de se prendre soit même au sérieux. Humilité et bienveillance seront toujours les meilleures alliées, du scénario jusqu'au plateau ! 

 

 

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