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Comment débuter sa carrière dans l’art et le patrimoine ?

Lors de la semaine de l’Impulsion dédiée à l’Art & Patrimoine, organisée par la Direction des Relations Entreprises de l’ICART, quatre alumni sont venues partager aux étudiants leur parcours avec un message commun : la culture n’est pas un secteur fermé. Il existe de nombreuses façons d’y entrer, d’y évoluer et surtout, d’y trouver sa place. Avec sincérité, elles sont revenues sur leurs débuts, leurs doutes, leurs opportunités mais aussi sur ce qu’elles auraient aimé entendre au moment de se lancer.

Avec la participation de :

 

Hélène de Montalembert
Chargée de programmation et de production - Thanks for Nothing

 

Elisa Nicolas
Chargée des activités commerciales - Palais de la Porte Dorée

 

Manon Arnaud
Adjointe à la cheffe de service au sein du service de la réservation des groupes et de la vente aux professionnels - Musée d'Orsay

 

Alexandra Chavane de Dalmassy
Cheffe de projet & Chargée de production des expositions Espace Musées - Arteum

On ne coche jamais toutes les cases, et ce n’est pas grave

Vous tombez sur une offre qui vous attire. Puis, en lisant la liste des compétences requises, le doute s’installe : un logiciel que vous ne maîtrisez pas, une mission mentionne de la comptabilité alors que les chiffres et vous, ça fait deux… Résultat : vous renoncez à candidater.

Ce scénario est très courant. Et pourtant, nos alumni l’ont rappelé : personne ne débute avec toutes les compétences, ni avec une parfaite connaissance du secteur culturel. Ce qui fait la différence, ce n’est pas le fait de cocher toutes les cases, mais la capacité à expliquer son parcours et à défendre la cohérence de son profil.

« Le plus important, c’est de savoir défendre la valeur globale de son parcours : études, stages, projets, engagements... Sur tous les recrutements que j’ai faits, j’ai pu constater qu’il fallait être couteau suisse, à ne pas confondre avec un mouton à cinq pattes ! Il faut essayer de modeler son histoire en un storytelling qui fonctionne avec le poste. »

Hélène de Montalembert

 

Bon à savoir : Dans les institutions publiques, les offres d’emploi doivent souvent être publiées même lorsque le poste est déjà pourvu en interne. L’absence de réponse à une candidature ne constitue donc pas un jugement sur votre profil, mais relève le plus souvent d’une obligation administrative.

Vos projets étudiants comptent réellement

Beaucoup d’étudiants sous-estiment la portée de leurs projets réalisés pendant leurs études. Pourtant, ces expériences constituent de véritables leviers professionnels.

Missions de terrain auprès de festivals partenaires, études de cas réelles avec de grandes institutions culturelles, actions de médiation, organisation de tremplins culturels et artistiques, réalisation et tournage d’une émission culturelle… À l’ICART, ces projets professionnalisants ont lieu chaque année et permettent aux étudiants de s’immerger concrètement dans le secteur culturel.

« À l’ICART, on pilote des projets concrets, et c’est exactement ce que je fais aujourd’hui dans mon travail de programmation. J’ai valorisé ces projets comme de véritables expériences professionnelles, notamment l’organisation des Prix de l’ICART en 5e année, où nous avions mis en place une politique RSE importante, et qui me tient à cœur. Ces expériences m’ont permis de développer des compétences que j’utilise au quotidien. »

Hélène de Montalembert

Vous n’arrivez pas sur le marché du travail sans expérience. Vos projets étudiants, vos engagements associatifs racontent déjà beaucoup de choses sur vos compétences, votre motivation et votre capacité à travailler sur des projets concrets.
 

tous les événements organisés par les étudiants à l’ICART

De l’importance des stages

Chaque année à l’ICART, les étudiants ont la possibilité de réaliser des stages au sein de musées, fondations, centres d’art ou entreprises culturelles. Ces expériences constituent souvent une porte d’entrée privilégiée et peuvent dans certains cas, déboucher sur un premier emploi dans l’art et le patrimoine.

Mais au-delà des compétences techniques acquises, nos alumni ont surtout insisté sur ce qui fait réellement la différence pendant un stage et comment se démarquer.

1. L’attitude. Être volontaire, curieux, ouvert à des missions variées est souvent davantage valorisé que le fait de vouloir rester cantonné à un périmètre très précis. Le secteur culturel recherche des profils capables de s’adapter rapidement, d’observer leur environnement et de comprendre les logiques internes d’une structure.

2. La sincérité. Que ce soit en entretien ou une fois en poste, assumer ce que l’on sait faire, mais aussi ce que l’on est en train d’apprendre, est perçu comme un signe de maturité professionnelle. Il ne s’agit pas de tout maîtriser, mais de montrer une réelle envie de progresser et de s’impliquer.

3. Prendre le temps de noter ses missions. Garder une trace des projets auxquels on participe, des outils utilisés et des responsabilités confiées permet ensuite de mieux valoriser son expérience, de gagner en confiance et de construire un discours clair sur ses compétences.

Le réseau dans la culture : une réalité, mais pas un mythe inaccessible

Le sujet du réseau suscite souvent des inquiétudes chez les étudiants. Pourtant, nos alumni ont tenu à dédramatiser : le réseau ne se résume pas à un carnet d’adresses préexistant.

Dans le secteur culturel, les recrutements se font parfois via ce que l’on appelle le « marché caché » : une personne avec qui l’on a déjà travaillé, un ancien stagiaire, une recommandation interne. Il ne s’agit pas de piston, mais d’une logique simple : les équipes préfèrent collaborer avec des profils qu’elles connaissent déjà et en qui elles ont confiance.

Ce réseau se construit donc de manière très concrète, au fil des expériences :

  • pendant les stages,
  • lors de missions ponctuelles,
  • à l’occasion de rencontres professionnelles,
  • ou encore grâce à des échanges sur LinkedIn, simplement pour mieux comprendre un métier ou un parcours.

« Il ne faut pas hésiter à contacter des professionnels sur LinkedIn pour leur poser des questions sur leur parcours et leur quotidien. Les gens adorent parler d’eux. Ce sont souvent des échanges simples, mais qui peuvent devenir des contacts utiles plus tard. Le réseau commence dès maintenant. »

Alexandra Chavane de Dalmassy

 

Bon à savoir : Des outils comme Hunter permettent d’identifier les adresses email professionnelles au sein d’une structure culturelle. Ils peuvent être utiles pour envoyer une candidature ciblée et personnalisée.

Penser son projet professionnel comme une trajectoire, pas comme une destination

Lorsque l’on débute dans l’art et le patrimoine, il est tentant de se fixer un objectif très précis : travailler dans une institution donnée, occuper un poste bien identifié, intégrer un musée en particulier. Pourtant, les échanges avec nos alumni ont montré que cette vision peut parfois être source de frustration… et qu’elle ne correspond pas toujours à la réalité du secteur.

Les parcours professionnels dans la culture sont rarement linéaires. Ils se construisent par étapes successives, au fil des expériences, des rencontres et des opportunités. Un premier poste n’est pas une finalité, mais une phase d’apprentissage, qui permet d’acquérir des compétences, de mieux comprendre le fonctionnement du secteur et d’affiner progressivement ses envies.

Pour Manon, il est important de déplacer son regard : plutôt que de se demander « où est-ce que je veux absolument travailler ? », il est souvent plus pertinent de réfléchir en termes de compétences à développer. Médiation, production, communication, coordination de projets, relations aux publics, innovation numérique… Chaque expérience contribue à enrichir un socle professionnel transférable d’une structure à une autre.

En résumé, débuter sa carrière dans l’art et le patrimoine, c’est accepter d’avancer progressivement, sans trajectoire figée, en construisant un parcours cohérent à partir de compétences solides et d’expériences variées.

 

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