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Rencontre avec Matthieu, étudiant et fondateur d'une galerie d'art

Matthieu, étudiant en 4e année marché de l'art à l'école de médiation culturelle ICART, a ouvert une galerie spécialisée dans la photographie contemporaine. Découvrez son histoire, ses motivations dans la création de la galerie Coutaz, ainsi que les défis qu'il a rencontrés sur son chemin. 

Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?

Je suis arlésien de naissance, j’ai donc grandi dans la photographie à travers le festival des Rencontres de la Photographie d’Arles. Au lycée, je suivais les cours du soir à l’École Nationale Supérieure de la photographie. Après le Bac, j’ai commencé par étudier l’histoire de l’art à la faculté Paul Valéry de Montpellier, avant de rejoindre l'ICART pour prendre en main les outils du marché de l’art.


Vous avez fondé votre galerie spécialisée dans la photographie contemporaine. Comment vous est venue l’idée de créer votre propre galerie ?

La création de la Galerie Coutaz est une succession de coïncidences. En 2021 ma grand-mère Eva Coutaz, ancienne présidente d’harmonia mundi, décède et j’ai alors le besoin de créer. L’idée de la galerie commence là : je voulais poursuivre une histoire familiale vers d’autres horizons, dans le même esprit d’exigence et d’accompagnement des artistes. Je voulais construire, non pas des expositions, mais des récits photographiques, chaque été à Arles. J’ai trouvé chez ma grand-mère une photographie de village prise par Denis Brihat, photographe historique et maître du tirage. Je suis allé le rencontrer, chez lui à Bonnieux et j’ai découvert qu’il avait travaillé avec mes grands-parents pour réaliser des pochettes de disques avec harmonia mundi. L’histoire était logique : nous avons réalisé ensemble un premier récit, une balade à travers différentes saisons, différents arbres, rythmée par la finesse de folles avoines. Le duo-show qui mêle un artiste historique à un artiste émergent, permet de créer un dialogue. Je souhaitais présenter un regard plus émergent face à Denis Brihat, ce pourquoi j’ai rencontré Adrien van Melle pour compléter ce premier récit.

Galerie d'art de Matthieu, étudiant en 4e année marché de l'art à l'ICART Galerie d'art de Matthieu, étudiant en 4e année marché de l'art à l'ICART Galerie d'art de Matthieu, étudiant en 4e année marché de l'art à l'ICART


Quels sont les défis que vous avez dû relever lors de sa création et ceux que vous devez relever au quotidien ?

Il y a eu un temps de réflexion, où je parlais avec différents professionnels, aussi bien du marché de l’art, de l'édition, que du luxe, pour construire un projet cohérent et éviter les erreurs. J’ai pu investir les murs de la demeure de ma grand-mère, pour ouvrir la galerie. J’ai dû entreprendre, créer une entreprise, une direction artistique, et faire des choix pour y aboutir. Tout en continuant mes études à l’l’école de médiation culturelle ICART. J’ai été entouré par ma famille et par des professionnels à chaque étape. Lors de la création, on est pris dans un dynamisme fort, mais une fois l’ouverture de la galerie passée, le quotidien d’un galeriste peut être parfois solitaire.


Pouvez-vous nous parler des artistes, expositions,… présentés par la galerie ?

Actuellement, la galerie travaille avec 5 artistes, Denis Brihat, le parrain de la galerie, Emma Derieux Billaud, Elizabeth Lennard, Robin Plus et Adrien van Melle. À chaque exposition, j’essaie de construire une histoire, un voyage avec l'univers de chaque artiste. Il y a eu le Récit n°1avec un voyage dans la région de Denis Brihat, et un Voyage de Paris à Rome avec Adrien van Melle. La galerie a présenté un “Récit hors les murs” à la Fisheye Gallery à Paris avec Emma Derieux qui trace un chemin vers l’enfance à l’aide de maisons de poupée. Et le Récit N°2 présentera Elizabeth Lennard, son parcours à la recherche des colonnes antiques et le monde de Robin Plus au sein d’une révolution queer. 


En quoi votre formation à l’école de médiation culturelle ICART vous sert-elle dans la gestion de votre galerie ?

Ma formation en médiation culturelle à l'ICART m’a permis d'accéder à un monde qui peut parfois paraître loin ou compliqué d'accès, celui du marché de l’art. L'ICART donne aux étudiants une ouverture d’esprit en mêlant différents médiums avant de se spécialiser en master où les outils peuvent nous aider soit à entreprendre, soit à mieux s’adapter au milieu professionnel.  


Des conseils que vous voudriez donner à un étudiant qui voudrait intégrer notre école en spécialisation Marché International de l’Art ?

Observer ce qui à été réalisé, aller à tous les événements possibles et être au courant de l’actualité du monde de l’art est primordial, pour comprendre le marché de l’art. Il faut s’y intéresser pour pouvoir profiter pleinement de la Spécialisation Marché International de l'Art
 

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