Clara, en école de médiation culturelle, réalise son stage à l'Institut des Afriques
Au sein de l’Institut des Afriques (IdAf), Clara prend en charge de nombreuses missions comme l'organisation des expositions mais également les relations presse, la médiation culturelle. Une opportunité incroyable pour cette passionnée d'arts plastiques rendue possible par notre école de médiation culturelle, l'ICART.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Clara, j’ai 21 ans et j’habite Bordeaux depuis quelques années maintenant. Je me considère un peu comme une artiste dans l’âme, puisque j’aime la culture depuis toujours, depuis le primaire à vrai dire. J'ai donc fait un Bac L option Arts, puis une licence arts plastiques sur trois ans. J’adore dessiner sous plusieurs techniques, faire de la gravure, de la sérigraphie ou encore de la photographie. Et aujourd’hui, me voici à l'ICART, école de médiation culturelle.
Pourquoi avoir choisi notre école de médiation culturelle ICART ?
J’ai choisi l’ICART suite aux objectifs professionnels que je me suis fixés, qui sont bien évidemment liés aux arts plastiques. Je voulais être dans le commissariat d’exposition ou avoir ma propre galerie. Aujourd’hui, mon projet va encore plus loin que cela, il évolue de jour en jour. Je m’intéresse davantage à la musique et aux arts du cirque, pour créer un univers pluridisciplinaire. Donc, j’ai choisi cette école avant tout pour son aspect professionnalisant. Ici, nous avons la chance de rencontrer de vrais intervenants, compétents dans ce qu’ils font ; on ne parle plus de « simples professeurs » mais de vrais professionnels qui viennent pour nous faire découvrir leur métier et leur savoir. Je savais que cette école de médiation culturelle allait me permettre d’avoir des bases concrètes pour pouvoir construire mon projet, avec les contacts / le réseau qui vont avec.
Comment avez-vous décroché votre stage ? Selon vous, en quoi votre profil s’est-il démarqué des autres candidats ?
J’ai décroché mon stage à l’Institut des Afriques (IdAf), grâce à Guy Lenoir de Migrations Culturelles Aquitaine Afriques (MC2a). Je pense que ce qui a fait la différence, ce sont mes expériences dans le domaine des arts plastiques, à la fois dans la pratique et la théorie. Et j’ai pu exposer certains de mes travaux lors d’expositions, ainsi que participer aux montages de celles-ci. J’ai aussi réalisé des ateliers de médiation, ce qui m’a permis de développer un bon relationnel avec les gens. Je suis très enthousiaste, et j’ai une soif d’apprendre importante. Je connais mes objectifs, je sais ce que je veux et je suis toujours prête à me battre pour y arriver.
Qu’aimez-vous le plus dans ce poste et quels sont les challenges qui vous poussent à vous dépasser ?
Ce que j’aime dans ce stage c’est que j’apprends à coordonner différentes équipes, j’ai un peu le rôle d’un manager, et je trouve ça super. Je me sens vraiment utile dans ce que je fais et je rencontre pas mal d’acteurs de la région. Là encore, grâce à ce stage, j’étoffe mon réseau comme je le souhaitais. Ce que j’apprécie énormément aussi, ce sont les événements sur lesquels je suis positionnée, et le fait que je participe à 100% à leur réalisation, de A à Z. On me laisse assez libre et autonome et on est à la fois en travail d’équipe. De plus, je trouve que l’ambiance générale est agréable.
Ce stage vous conforte-t-il dans vos projets de carrière à la suite de votre passage en école de médiation culturelle ?
Par rapport à mes projets de carrière, ce stage m’aide énormément à évoluer dans l’organisation et la gestion de projet, ainsi que pour m’ouvrir les yeux sur des questions de budget et d’imprévus. Les missions qui me sont confiées correspondent tout à fait à mes demandes : j’organise des manifestations culturelles, je coordonne différentes associations ou structures, je développe mes bases en communication, notamment au niveau des relations presses, je découvre la médiation autour d’un autre public comme les mal-voyants et mal-entendants, je découvre aussi comment on établit des partenariats, comment on apprend à négocier et à mettre en place des choses concrètes…
Un conseil que vous aimeriez donner à un étudiant qui souhaiterait faire le même stage ?
Dans un premier temps, je conseille aux étudiants, s’intéressant à la vie associative et culturelle, à postuler à l’Institut des Afriques car c’est un stage qui apporte beaucoup, et pour lequel on a énormément de responsabilités. Après, un conseil plutôt lié au stage en lui-même… Soyez ponctuels, motivés, engagés dans vos tâches et souriants, et tout devrait bien se passer !
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